
L'agent de la SNCF a reçu également un coup de pied et fait l'objet d'une d'incapacité totale de travail (ITT) de trois jours.
Un homme d'une vingtaine d'années, soupçonné d'avoir frappé un agent de la SNCF qui s'interposait dans une altercation avec une femme, jeudi 24 octobre à la gare de Besançon, devait être présenté samedi à la justice.
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Jeudi vers 21h00, un chef d'escale était intervenu à deux reprises alors qu'une femme avait une altercation avec un groupe de quatre jeunes hommes à la gare, venus retirer de l'argent, a relaté à l'AFP la vice-procureure, Margaret Parietti.
L'un d'eux lui a asséné deux coups de poing au visage. Placé en garde à vue, il devait être déféré au parquet samedi après-midi en vue d'un jugement en comparution immédiate lundi. Trois autres personnes ont été interpellées avec lui pour des violences sur la femme, puis pour des menaces sur un jeune homme plus tard dans la soirée. L'un sera aussi jugé en comparution immédiate et les deux autres seront convoqués ultérieurement devant le tribunal correctionnel. Les quatre hommes, tous nés en 1995, étaient très alcoolisés, a souligné la magistrate.
Besançon: un agent SNCF roué de coups devant la gare
L'agent de la SNCF a reçu également un coup de pied par quelqu'un qui s'est enfui à pied et qui ne faisait pas partie du groupe des quatre copains, a précisé Mme Parietti. Il fait l'objet d'une d'incapacité totale de travail (ITT) de trois jours, a-t-elle ajouté. Selon les déclarations des gardés à vue, ils se sont fait prendre à partie par la dame et sur les caméras de vidéosurveillance, on voit une altercation violente: la dame prend des coups et en donne, a souligné la vice-procureure.
Agent SNCF agressé à Besançon : quatre personnes placées en garde à vue
L'agression du chef d'escale avait nécessité son remplacement dans la nuit de jeudi par d'autres agents. Quatre trains à destination de Dijon, Belfort et Lons-le-Saunier avaient été annulés vendredi matin.
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Le lundi 21 octobre 2019, alors que le droit de retrait national (qui a fait suite à laccident du 17 octobre en Champagne-Ardenne) était encore suivi sporadiquement dans certaines parties du territoire après une fin de semaine difficile pour les usagers, le siège de la SNCF à Saint-Denis (dans limmeuble de « lactivité Transilien ») swinguait au son dun orchestre. Et ce nest pas le cadavre dune femme retrouvée sur les voies du RER C le matin même du 21 octobre et sur lequel 4 trains au moins ont circulé le dimanche soir avant que le corps ne soit vu, qui aurait pu annuler ou reporter cette grande célébration. Cétait tout de même un événement dimportance, lanniversaire des 20 ans de Transilien, et il convenait de fêter cela comme il se doit, fêter la SNCF « moderne », celle qui supprime du personnel jusquà déshumaniser les gares et les trains.
Les suppressions de postes avaient commencé avant la fameuse « gestion par activité » contre laquelle les cheminots se sont battus et qui donna naissance au fameux « Transilien ». Il a remplacé la banlieue trop connotée aux yeux des communicants, payés à prix dor par la direction, plutôt que dembaucher ou dacheter des rames. La direction SNCF était macroniste avant lheure à privilégier la communication aux actes, comme le fait systématiquement le président actuel.
Une politique qui préparait déjà la fin dun service public ferroviaire dans lequel la fierté était que les trains soient ponctuels et les gares ouvertes. Il fallait non seulement fermer les gares pas assez rentables, mais supprimer du personnel dans les trains avec la généralisation de la conduite à agent seul, lEAS pour « équipement agent seul », dispositif qui remplace le chef de train (le fameux « ding-ding » des trains de banlieue) par des télés embarquées censées permettre au conducteur de vérifier que la montée et descente des voyageurs est achevée avant de démarrer son train.
Cette transformation ne sest pas faite en douceur pour tout le monde. Si le syndicat des conducteurs ultra-catégoriel a disparu depuis, la FGAAC, avait négocié cette dégradation du service contre une « prime EAS », beaucoup de mécaniciens ont combattu ce qui leur est apparu à lépoque comme un risque pour les voyageurs. Dailleurs, dans les années 2000, à Melun, un premier accident grave confirma leurs craintes, avec une femme qui décéda, entrainée par la lanière de son sac resté coincé dans une porte.
Et, en plus, la responsabilité du conducteur fut engagée et le tribunal demanda à lentendre, ce qui provoqua des remous dans la profession.
Ce décès ne fut pourtant pas un frein à la généralisation de cette procédure. Peut-être aurait-il fallu une hécatombe à nos technocrates « cost-killer », chasseurs de coûts, pour réaliser que leur système dégrade forcément la sécurité des voyageurs ? Et non seulement lintégralité des trains de lIle De France fut équipée de télé pour supprimer tous les chefs de train (les derniers ont dû circuler vers 2010) mais la pratique fut étendue à la province, avec les conséquences que lon connait le 17 octobre 2019, sans compter les problèmes dits « sûreté » (atteinte aux personnes) qui ne manquent pas darriver dans des trains sans personnel avec un agent de conduite isolé dans sa cabine.
Soit avec un agent sédentaire en gare qui sifflait pour donner le départ au chef de train qui fermait ses portes et faisait son « ding-ding » en lien avec le conducteur. Cest de loin la procédure la plus sûre puisque lagent départ vérifie que tout va bien tant que le train na pas quitté totalement le quai, évitant ainsi les montées tardives de voyageurs en retard et pouvant stopper le train à tout moment.
Soit avec le chef de train qui descendait du train à chaque arrêt pour vérifier le bon déroulement du service commercial.
Dans un communiqué, la SNCF a indiqué qu'elle condamnait « fermement cet événement. On est sur le pont tous les jours pour nos clients, et on ne peut pas accepter de telles agressions », a réagi Nabil Djaafer, directeur de la communication régionale de la SNCF, dans les colonnes de l'Est Républicain.
Il est bien évident que le décès du 20 novembre était totalement évitable avec une de ces 2 procédures et que, a minima, les secours auraient été immédiatement prévenus, et la personne potentiellement sauvée. A contrario, la SNCF veut supprimer les derniers agents départ existants en modifiant les procédures, sappuyant une pseudo-demande de lEurope.
Le groupe d'individus a finalement pris la fuite. L'agent de la SNCF a quant à lui été pris en charge par ses collègues. L'un d'entre eux a emmené l'employé aux urgences : celui-ci souffrirait de « contusions ». L'homme est finalement sorti de l'hôpital ce vendredi matin.
Un agent SNCF tabassé devant la gare de Besançon pour avoir tenté daider une jeune femme
En réalité, la course à la productivité na pas de fin et ce ne sont pas quelques entorses à la sécurité des circulations et des voyageurs qui vont infléchir « une gestion moderne du service public » (on pourrait se croire dans le secteur hospitalier…). Et quand on y réfléchit, sans aucune humanité ou compassion pour les victimes, uniquement en termes financiers comme un vrai cadre SNCF, est-ce réellement une saine gestion ? La SNCF étant son propre assureur, combien coûte ce type daccident et combien couterait un autre bien plus grave et malheureusement possible (si le conducteur du TER était resté inconscient) ? Ne serait-il pas plus raisonnable de garder des normes de sécurité élevées plutôt que de compter sur les statistiques ?
Et le coût humain, cette dame tuée par une absence de présence humaine, une famille certainement dévastée et certainement choquée que les trains aient continué à rouler sans la voir, des conducteurs traumatisés davoir circulé sur un corps et entendus par la police dans la procédure.
Alors que des voyageurs couraient les risques induits par cette politique, les préparatifs de la fête se déroulaient dans la prévision dune liesse bien méritée ! Alors que les cheminots subissaient menaces et campagne de calomnie les mettant en danger face à une population chauffée à blanc par les médias, la direction et même le Premier ministre, les ballons se gonflaient. Alors que des annonces et affichages dans les gares parlant de « grève surprise » ou « grève sans préavis » pour un droit de retrait EN FAVEUR des usagers du rail, les musiciens bichonnaient leurs instruments et les hôtesses se préparaient à distribuer sacs, cadeaux et autres cupcakes avec le logo des 20 ans de dégradation du service des trains de banlieue, constatée au quotidien par les usagers.
Chacun jugera, mais daucuns penseront que linvité dhonneur de la fête aurait pu être le conducteur du TER qui, malgré ses blessures, a assuré la sécurité des circulations et des voyageurs. Et pourquoi pas en invités dhonneur : les milliers de cheminots qui ont tenu bon sur leur droit de retrait malgré les mises en demeure écrite distribuées à lenvie par des encadrants rendus agressifs de nêtre pas obéis au doigt et à lœil. Eux tous méritaient dêtre fêtés pour leur conscience professionnelle. Mais non, il sagissait juste de dépenser de largent économisé sur le dos des agents et la sécurité et le confort des voyageurs par des technocrates froids ayant une calculatrice en guise de conscience. Enfin, une calculatrice à géométrie variable, puisque quand il sagit de faire la fiesta…
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